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Octopus vend aussi du gaz. Voici pourquoi.

Chez Octopus, nous pensons que la transition énergétique se fera via l’électrification des usages et la sobriété. Le gaz, qu’il soit vert ou pas, n’est qu’une solution provisoire - un moindre mal. Néanmoins, nous avons décidé d’en vendre à celles et ceux qui en avaient besoin. Ce choix s’inscrit pleinement dans notre stratégie de transition énergétique.

Nous espérons vendre du gaz… le moins longtemps possible !

Pour avoir un véritable impact sur le système énergétique, Octopus doit embarquer un maximum de monde. En France, 32% des foyers consomment du gaz. Refuser de proposer du gaz reviendrait donc à se couper, au minimum, d’un tiers des français. Quel dommage ! D’autant que la plupart consomment aussi de l’électricité, et qu’ils pourraient donc, chez Octopus, bénéficier d’une électricité 100% verte.

Ainsi, notre position reste cohérente.

Aujourd’hui, nous vendons du gaz à celles et ceux qui ne peuvent pas faire autrement. Nous travaillons au quotidien pour leur offrir un produit de plus en plus vert. Et très vite.

En parallèle nous œuvrons pour que la consommation de gaz diminue ; que tous les vieux équipements thermiques (chauffage, cuisine, mobilité) soient progressivement remplacés par des systèmes électriques tout neufs. 

Pompe à cheleur

L’avenir, c’est l’électrique

Selon certaines projections, il serait possible d’atteindre les 100% gaz vert en 2050. Mais un tel objectif nous semble loin, complexe et coûteux à réaliser. Au contraire, nous savons déjà comment construire massivement et rapidement des centrales électriques renouvelables, pour pas cher, avec des résultats garantis. 

Le gouvernement, comme les consommateurs, semblent partager notre position. Les aides, les législations, et l’engouement populaire vont dans le sens des voitures électriques, des pompes à chaleur et des panneaux solaires destinés à l’auto-production. Le gaz, espérons-le, cédera progressivement le pas.

Bref. Notre crédo ? Refuser le dogmatisme. Encourager toutes les initiatives et les personnes qui vont dans le bon sens. Mieux vaut une solution provisoire, aussi imparfaite soit-elle, que ne rien faire du tout !

Il vous reste des questions ? On a sûrement la réponse ici...

Le gaz ordinaire est un hydrocarbure extrait du sous-sol, comme le pétrole ou le charbon. Le gaz vert, ou biogaz, est au contraire le produit d’une fermentation faite à l’intérieur d’un méthaniseur - le plus souvent avec des déchets agricoles. 

Le gaz vert est une énergie renouvelable : s’il relâche bien du CO2 lors de sa combustion, celui-ci est préalablement stocké dans les matières organiques utilisées dans les méthaniseurs. Ce cycle peut recommencer à l’infini, sans augmenter la concentration de CO2 dans l’atmosphère. Et donc, sans effet sur le réchauffement climatique.

Si le sujet vous intéresse, nous avons écrit un article entier pour comparer ces deux gaz, leurs modes de production et leurs impacts écologiques.

Ce serait le rêve ! Mais le système énergétique ne le permet pas encore. Le gaz vert est rare - trop rare. En 2022, la France a mis 4,3 TWh de biogaz dans son réseau… soit 0,9% de la consommation annuelle. On est loin du compte.

Heureusement, les choses avancent. Le gouvernement souhaite atteindre 10% de gaz vert dans le réseau d’ici 2030. Dans ses scénarios les plus optimistes, GRDF croit possible d’atteindre 30% à la même échéance. 

De notre côté, nous ferons tout pour concevoir une offre plus verte à l’avenir. Mais, en l’état, nous ne pouvions pas faire mieux que 10%.

Benjamin

concepteur-rédacteur

Publié le 13 juin 2024

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